« Le bonheur est parfois caché dans l’inconnu » disait Victor Hugo. Notre dernier périple sur la route du Cognac me fait penser que c’est vrai.
En coupant le moteur de ma Harley vendredi soir, 2h après avoir quitté Bordeaux, je me rend compte que je ne sais ni où on est, ni ce qu’on va faire pendant ce grand week-end de Pâques, ni qui sont ces gens tous habillés en orange. Rien. Je n’avais même pas lu le programme, pourtant soigneusement préparé par LEUMO. Mea culpa. C’est l’inconnu absolu. A croire qu’une confiance aveugle en nos activities officers et un week-end disponible avaient suffi à me convaincre de venir.
Je ne sais rien, et pourtant, je me sens bien.
Et plus les minutes défilent plus je me sens bien. Les polos orange du staff nous accueillent avec le plus grand des sourires. Un petit mot sympa, une petite bise, un petit cadeau dans nos bungalows… Quelques minutes plus tard nous sommes déjà à l’apéro. Un verre de cognac, quelques vannes qui fusent, un free chapter détendu, un autre accueillant, bref, tout est là pour nous mettre de bonne humeur. Ça tombe bien. Leuleu, Nemo, Harley, Papazub, Clint, Bikesygne, Surfer, Framboise, Gafette, Taxi, Grinch, Puzzle, Betty Boop ainsi que Guilio et Patrizia (alias “street vomito glide”)… nous avons tous envie de faire la fête ce week-end. Et moi le 1er, pour une bonne raison, en photo ci-dessous.
Champagne ! Oui, ça fête, et on entame quelques tournées avec l’équipe Bordelaise, et les Charentais (et les autres : Montmorency, Tolosa, Rouen, La Goëlle, Testa Mora et même Blanes sont représentés).
Duke, qui tient le bar, apprend l’heureux événement, et m’offre sa casquette pour fêter ça… ça tombe bien, j’étais parti tête nue pour la 1er fois depuis mon aventure parmis vous.
Alors à partir de ce moment là, je me souviens avoir vu passer plusieurs bouteilles de champagnes, avoir aperçu Harley très sage, et Leuleu pas sage du tout (arrosé au cognac par nos hôtes et auto-barbouillé de chantilly), avoir trinqué avec des motards en polo orange (la freeline de rochefort a frappé), puis je me souviens qu’on a mangé des grillades… et je ne me souviens pas de grand chose d’autre sur la soirée, à part m’être couché vers 1h. La faute au champagne ? Allez savoir…
Au réveil, whaouh, c’est grand soleil !
Un petit dej rapide et un doliprane plus tard, nous voilà partis pour faire le plein et enchaîner quelques km. Il fait tellement beau qu’à la 1ere pause, la plupart d’entre nous tombent le cuir et roulent légers, avec la “Hoddie” (gilet à capuche) officielle noire du free chapter (accessoire indispensable à tout bon biker, disponible au catalogue de la freeline de Bordeaux pour la modique somme de “pas très cher” TTC). On se retrouve à la 2e pause pour un déjeuner typiquement local et là on se rend compte qu’on est vraiment nombreux (88 si je me souviens bien). Pas mal du tout. Presque tous les members de Rochefort sont habillés pareil, ça claque (à venir bientôt : un nouveau polo dans la freeline)..
A peine le temps d’avaler le dessert et un café, nous filons sur COGNAC pour la visite de la Distillerie HENNESSY. Là on y découvre un parent (visiblement) de Leuleu, un bateau conçu pour faire 20 petits mètres, et une visite “made by LVMH” qui explique en 1h que le cognac HENNESSY respecte les traditions, qu’il est l’un des meilleurs et qu’il faut en boire beaucoup, sec, avec des glaçons ou en cocktails (d’ailleurs, savez-vous qu’on shaker griffé 33 pourrait bientôt être disponible à la freeline ?).
Au passage on voit des tonneaux des années 50, des Dames-Jeanne de 1835 (cachées sous clé au “Paradis”), et des dizaines de flacons pour faire des assemblages improbables et terriblement coûteux.
Alors une fois qu’on a vu tout ça, bien entendu, on veut goûter.
Et ça tombe bien, c’est prévu, notre guide joue la carte Laurence BOCCOLINI et nous fait jouer au maillon faible de la dégustation. 4 verres, 1 crachoir, celui qui crache est le maillon faible.
Après la dégustation, un tour à la boutique où nous avons vu une bouteille à 25 000 euros (soit près de 500 € le shot). On reste sur le XO finalement…
En sortant, force est de constater qu’une fois de plus, avec Leuleu dans la place, tout le monde est mort de rire. Et quelques minutes plus tard, certains sont morts tout court. La faute aux 4 verres de cognac de la dégustation ? Allez savoir…
Pour nous remettre de nos émotions, nous entamons un petit circuit dans la vieille ville, sous les applaudissements de la foule émerveillée par nos rutilantes montures (sauf une mamie qui donnait des coups de sac à main à notre Grinch adoré -> on suppose qu’il lui a réclamé des sous).
Au bout de la route, un accueil par le Maire de Cognac lui-même dans les jardins de la ville, et même un petit apéro au passage (un cognac-tonic qui ne nous aura décidément pas quitté du week-end).
Aux sourires, on voit que l’apéro était bon. C’est d’ailleurs à ce moment là que notre bon Director a décidé à l’unanimité que j’étais volontaire désigné d’office pour suppléer nos scribes officiels TINTIN et le TCHE, exceptionnellement absents.
Après cette petit pause dans les jardins de Cognac, retour au hameau et à nos bungalows.
On pose les casques, on reprend les armes : champagne, cognac, cigares… Les free-illes nous montrent l’exemple. Elles sont belles, et c’est peut être un peu grâce à ces super-chemises disponibles au catalogue de la freeline, pour une bouchée de pain…
Et puis la fête démarre…
Puis après quelques litres de breuvage local et quelques huîtres, on passe au repas… Nos hôtes nous ont concocté une déco bien sympa, un menu copieux, et même un spectacle de magie d’une heure !
C’est cabaret !
Alors bien évidement, Leuleu est ENCORE dans la place, donc une session de “no hand member” qui s’improvise (j’ai gagné mon badge à coup de cognac, ce qui n’était pas ma meilleure idée de la journée).
Leuleu fait boire, Leuleu faire rire, Leuleu fout le feu (à sa tête notamment). Je vous laisse imaginer le reste de la soirée.
NB : cette couronne ininflammable doit elle rejoindre la freeline de Bordeaux ?
Si OUI tapez 1, si NON tapez 2.
Le lendemain, nous partons visiter une autre distillerie plus artisanale (l’écomusée du Cognac), mais très sympa avec un beau film qui nous explique que le cognac est un médicament (il y a 200 ans, camez-vous). Puis on voit des jolies voitures dans un garage, et on boit un excellent pineau des Charentes, on mange des chips et des grillades, on joue dans l’herbe, la vie est belle…
Et voilà, il est déjà temps de rejoindre Bordeaux.
Nous quittons ces joyeux compagnons, la tête pleine de jolis souvenirs, dont le meilleur sera peut-être cette élégante décoration, disponible prochainement au catalogue de la freeline…
PS : si vous AUSSI, vous avez trouvé ce CR trop long, envoyez massivement vos SMS de réclamation à la ligue ANTI ZIPPO D’OFFICE, au 06 12 29 05 84.
En vous remerciant…
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